7/1/2025
 DANS 
ÉCONOMIE

2025 : des salariés pleins de résolutions

Cette étude est sous embargo de diffusion jusqu'au 9 janvier 2025

Les salariés et leurs résolutions professionnelles

Les résolutions de nouvelle année ne se limitent pas à la sphère personnelle. Mais que prévoient les salariés français pour 2025 dans leur vie professionnelle ? Pour répondre à cette question, l'enquête menée par Flashs pour Digitiz auprès de 1 000 actifs du secteur tertiaire révèle un fort engouement pour les résolutions liées au travail, malgré leur difficulté reconnue à les maintenir.

Les priorités des sondés se concentrent notamment sur une meilleure affirmation de soi et un équilibre vie professionnelle-personnelle plus satisfaisant. La quête de reconnaissance et de respect au travail figure aussi parmi leurs aspirations majeures. Plus frappant encore, plus d'un tiers des répondants envisagent une décision plus drastique : quitter leur emploi actuel en 2025, principalement en raison d'un cadre professionnel peu épanouissant et d'opportunités d'évolution limitées.

Faciles à prendre, plus dures à garder

Les salariés français plébiscitent la prise de résolutions professionnelles en début d’année, mais reconnaissent qu’elles sont difficiles à tenir.

90% des personnes interrogées trouvent utile de prendre de telles résolutions ;

78% s’y sont déjà essayées, dont 48% à plusieurs reprises ;

Si 89% de celles et ceux qui se sont déjà fixé des objectifs en début d’année dans le cadre du travail les ont atteints, 59% déclarent que cela a été difficile.

Parmi les obstacles à la réalisation de ces résolutions, les salariés citent en premier lieu le manque de motivation (23%), la pression professionnelle (22%) et les interférences vie perso/vie pro (16%) ;

Le manque de motivation concerne davantage les hommes (27%), tandis que la pression affecte plus les femmes (25%).

S'affirmer davantage, apprendre à dire non, déconnecter...

Parmi les résolutions qu’ils seraient susceptibles de prendre pour 2025, le top 5 des salariés s’établit comme suit :

1)      82% veulent s’affirmer davantage vis-à-vis des comportements irrespectueux, les femmes (87%) plus que les hommes (77%) ;

2)      81% souhaitent apprendre à dire non aux demandes non essentielles ;

3)      80% aspirent à se déconnecter de la sphère professionnelle en dehors des heures de bureau ;

4)      77% aimeraient acquérir de nouvelles compétences ;

5)      76% désirent mieux gérer leur stress.

Parmi les autres résolutions qui recueillent l’approbation d’une majorité de salariés figurent notamment le fait d’oser réclamer une augmentation de salaire (62%), de dire plus souvent « merci » à ses collègues (59%), ou encore d’arrêter de critiquer ces derniers (58%).

Les salariés sont majoritairement favorables à l’instauration de résolutions collectives dans leur entreprise, particulièrement celles liées à l’amélioration de l’ambiance au travail.

Les trois quarts (76%) estiment que la prise de résolutions à l’échelle de leur entreprise est une bonne idée ;

Lorsqu’on leur demande de les prioriser, 33% citent l’amélioration de l’ambiance au travail (38% pour les femmes, les employés et ouvriers), 29% les engagements liés à la performance (37% parmi les hommes et 38% chez les cadres) et 29% également l’amélioration du bien-être physique et mental au sein de l’entreprise.

Quand résolution rime avec démission

Plus d’un salarié sur trois envisage de démissionner de son poste en 2025. Une résolution que plus de la moitié des personnes concernées entendent mettre en œuvre dans le courant du premier semestre. En cause notamment, un environnement peu épanouissant et des perspectives d’évolution limitées.

36% des salariés interrogés dans cette étude disent que démissionner pourrait faire partie de leurs résolutions professionnelles pour 2025 ;

42% des hommes (contre 30% des femmes), 52% des 25-34 ans et 38% des ouvriers et employés sont dans ce cas ;

24% de celles et ceux qui envisagent de donner leur démission cette année invoquent un environnement de travail toxique ou peu épanouissant ;

Plus d’1 sur 5 (22%) considère que les possibilités d’évolution qui lui sont offertes sont trop restreintes ;

18% expliquent que leur travail ne correspond plus à leurs aspirations, et 12% qu’ils ne partagent plus les valeurs portées par leur employeur ;

Une charge de travail trop importante n’est évoquée que par 12% des répondants ;

Seuls 14% des potentiels démissionnaires ne mettent pas en avant des raisons directement liées à leur poste actuel : 9% souhaitent se reconvertir dans un autre domaine, et 5% ont déjà en ligne de mire une opportunité qu’ils souhaitent saisir ;

Parmi les salariés qui envisagent de franchir le pas, 56% pourraient le faire dans les 6 prochains mois. Parmi eux, 33% pensent mettre leur décision à exécution lors du premier trimestre.

Étude réalisée par FLASHS pour Digitiz.fr du 28 au 30 novembre 2024 auprès d’un panel Selvitys de 1 000 salarié(e)s du secteur tertiaire âgés de plus 18 ans, représentatif de cette population.

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