Chaque semaine, Flashs vous propose une sélection de sondages et rapports diffusés en France et dans le monde.
Sondages et rapports publiés du 20 au 26 février 2023
FRANCE
Les Français et leur chauffage. Envolée des coûts de l’énergie oblige, la question du chauffage prend un relief particulier cet hiver. Interrogés par BVA pour le fabricant Thermor, les Français utilisent principalement le gaz (33%) puis l’électricité via des radiateurs (27%) et une pompe à chaleur (12%). Plus de 8 répondants sur 10 (81%) se disent satisfaits de leur système de chauffage, ceux qui ne le sont pas avançant en premier lieu son coût (56%), sa trop grande consommation (38%) ou encore sa vétusté (23%). Questionnés sur l’opportunité de changer leur mode de chauffage pour une pompe à chaleur, 47% des répondants indiquent qu’ils pourraient franchir le pas, 66% estimant qu’ils s’agit là d’une technique appelée à se développer.
Passoires thermiques. La transition est toute trouvée avec près d’un tiers des Français (29%) qui ont le sentiment d’habiter une passoire thermique, selon une étude réalisée par Ipsos pour Nexity. Plus de la moitié des personnes interrogées (55%) se disent concernées par la rénovation énergétique dont elles espèrent, si elles la mettent en œuvre, qu’elle réduira leur facture (78%) et qu’elle améliorera leur confort (73%). Néanmoins, de nombreux obstacles existent dans l’esprit des Français qui jugent pour 52% d’entre eux que le budget nécessaire est trop important et pour 69% que les aides de l’État dans ce domaine sont trop compliquées, trop nombreuses et manquent de clarté.
Sécurité routière. Alors que l’accident causé sous l’emprise de la cocaïne par l’humoriste Pierre Palmade continue de faire grand bruit, Elabe a questionné pour le compte de BFM TV les Français sur leur perception de la sécurité routière dans notre pays. Se sentant régulièrement en danger lorsqu’ils sont sur la route – 69% répondent avoir ce sentiment souvent ou de temps en temps -, nos concitoyens estiment pour près de la moitié d’entre eux (45%) que les politiques publiques en la matière sont trop laxistes. Pour autant, près d’un tiers (30%) des sondés déclarent avoir déjà pris le volant en ayant trop bu d’alcool, 17% en ayant fumé du cannabis et 8% sous l’emprise de drogues du type de la cocaïne. Quant aux agissements de Pierre Palmade, ils choquent plus de 8 Français sur 10 (84%).
Match Philippe – Le Maire. L’ancien Premier ministre Edouard Philippe devance très largement l’actuel ministre de l’Économie et des Finances dans un sondage de popularité réalisé par l’IFOP pour l’hebdomadaire Paris Match. L’actuel maire du Havre est en effet préféré par 60% des personnes interrogées, 27% se prononçant en faveur de Bruno Le Maire et 13% renvoyant ces deux personnalités politiques dos à dos. Notons qu’Edouard Philippe réalise un grand chelem en arrivant en tête chez tous les répondants, quelle que soit leur appartenance politique. C’est d’ailleurs chez les sympathisants socialistes qu’il obtient son meilleur score (67% de préférence).
Formule 1. À quelques jours de l’ouverture de la nouvelle saison de Formule 1 dont le coup d’envoi sera donné le 5 mars à Bahreïn, Odoxa a sondé pour RTL et Winamax la popularité de la catégorie reine des sports automobiles. Intéressant un peu moins d’un tiers des Français (30%), la Formule 1 séduit les hommes plus que les femmes (42% contre 19%). Interrogés sur l’image qu’ils en ont, nos concitoyens sont divisés à parts presque égales, 50% répondant « mauvaise » contre 49% répondant « bonne ». Jugée spectaculaire par 64%, elle est également vue comme donnant trop de place à l’argent (75%) et trop dangereuse (72%). Enfin, les pilotes préférés des Français sont le Britannique Lewis Hamilton (45% de citations), le Monégasque Charles Leclerc (43%) et l’Espagnol Fernando Alonso (32%).
Ukraine, un an après. À l’occasion du (tragique) premier anniversaire de l’invasion des forces russes en Ukraine, L’IFOP a recueilli pour Fiducial et Sud Radio le sentiment des Français sur ce conflit dévastateur. S’ils restent très inquiets par la situation, les répondants le sont légèrement moins qu’au tout début du conflit (82% le sont contre 92% il y a un an). S’ils sont majoritairement (60%) pour la livraison d’armes à l’Ukraine par les pays européens, l’appréciation des Français varie selon leurs sympathies politiques : ainsi, 87% des proches de Renaissance (ex-La République en Marche) y sont favorables contre moins de la moitié des proches de La France Insoumise (49%). Si 71% des personnes interrogées souhaitent que la France et l’UE parviennent à trouver une solution diplomatique à la guerre, elles sont seulement 11% à estimer que conflit prendra fin avant 2024.
Réseaux sociaux et certification. Ce n’est une nouvelle pour personne, la désinformation fait florès sur les réseaux sociaux et la confiance des utilisateurs dans la qualité des news qu’ils y consultent est faible. En serait-il autrement avec la certification des comptes ? Oui pour 60% des Français interrogés par Harris Interactive pour BFM Business et Tilder, mais à condition que cette certification soit le fait du réseau social après vérification du profil de l’émetteur et du contenu diffusé. Si cette certification est acquise par l’émetteur via un abonnement payant, le niveau de confiance tombe à 46%. Et en l’absence de toute certification, moins d’un répondant sur cinq (19%) dit accorder sa confiance.
Réforme des institutions. Vaste enquête que celle menée par Odoxa et Backbone pour Le Figaro sur la réforme des institutions que serait en train de préparer Emmanuel Macron. Si près des trois quarts des Français (74%) estiment qu’une telle réforme est nécessaire, rien ne presse à leurs yeux pour la mettre en œuvre : un peu plus d’un quart (29%) de ceux qui y sont favorables disent qu’il faut s’y atteler dès maintenant. Parmi les mesures qui séduisent le plus nos concitoyens, 62% veulent que le vote soit rendu obligatoire (et ce quelle que soit la tranche d’âge), 81% verraient d’un bon œil la limitation à trois mandats successifs pour les députés (78% estimant par ailleurs qu’on pourrait diminuer d’un tiers leur nombre) et 69% militent pour la proportionnelle aux législatives. En revanche, les Français se disent opposés au rétablissement du septennat (65%), au rétablissement du cumul des mandats pour les députés et les sénateurs (73%) ou encore, d’une courte tête, au mandat présidentiel unique (51%). Enfin, au niveau local, ils ne souhaitent la suppression d’aucune collectivité locale, qu’il s’agisse de la Région (68%), du Département (76%) et encore moins de la commune (79%).
INTERNATIONAL
USA / Vie personnelle. Nous l’avions vu dans un précédent Stat’Actu, les Américains sont très insatisfaits de la manière dont les choses se passent dans leur pays. Ce qui ne les empêche pas, comme le montre une étude réalisée par Gallup, d’être plutôt heureux de leur vie personnelle. Ils sont ainsi 83% à le dire, soit 7 points de moins qu’en 2020 (90%) mais 13 de plus (70%) qu’en 1979. Les indices de satisfaction les plus hauts concernent la vie de famille (90%), leur logement (88%) et, pour ceux qui en ont un, leur travail (87%). Les plus faibles sont relatifs aux revenus (71%), à leur niveau de vie général (76%) et l temps libre dont ils disposent (77%). Bien entendu, pris dans leur détail, ces chiffres varient fortement selon le niveau de vie des répondants : ainsi, 78% de ceux qui gagnent plus de 100 000$ par an sont très satisfaits de leur logement contre moins de la moitié (46%) de ceux qui perçoivent moins de 40 000$.
Australie / Femmes au travail. Une enquête publiée la semaine dernière par l’University of Sydney et l’Australian National University montre que les Australiennes sont toujours en quête de reconnaissance dans leur univers professionnel. Elles sont ainsi 62% à considérer qu’elles ont les mêmes chances de promotion que les hommes (quand 70% de ces derniers jugent que cela est vrai) et 61% à estimer qu’elles sont traitées et écoutées à l’égal de leurs collègues masculins (lesquels sont 71% à le croire). Parmi les attentes les plus fortes exprimées par les salariées, 91% demandent du respect, 90% un travail sûr et 88% un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée.
Espagne / Femmes et diabète. Une étude en ligne conduite par Diabefem, plateforme dédiée aux femmes espagnoles atteintes de diabète, révèle que 90% des femmes souffrant de cette maladie n’ont jamais discuté de leur professionnel de santé des conséquences de leur diabète sur leur sexualité. De même, plus de 9 répondantes sur 10 (93%) ont indiqué ne pas avoir été informées de l’impact de la ménopause sur leur glycémie. Ce manque d’information se retrouve dans de nombreuses situations : ainsi, les trois quarts des femmes interrogées disent que leur médecin n’a jamais abordé avec elles les effets de la contraception sur leur maladie, 60% mentionnant le fait qu’elles ont dû chercher elles-mêmes des informations sur ces différentes questions.
