Enquête diffusée en avril 2024
Les salariés à l'heure du déjeuner
Anodine à première vue puisque immuablement inscrite dans la journée de travail, la pause-déjeuner est pour autant un moment que les salariés français vivent de multiples manières, attendu avec impatience par certains, simple formalité pour d’autres.
À ce titre, l’étude réalisée fin mars auprès d’un millier d’entre eux par la plateforme Selvitys à la demande du spécialiste des titres restaurant digitalisés Openeat et de FLASHS met en lumière la diversité de leurs pratiques en la matière.
Qu’ils prennent leur repas du midi seuls ou entre collègues, le préparent à la maison ou le partagent à la cantine, utilisent leurs titres restaurant pour le payer ou pour régler leurs courses alimentaires en ces temps d’inflation, les salariés témoignent aujourd’hui de leurs préférences et habitudes dans cette enquête particulièrement complète.
Les titres-restaurant servent (beaucoup) aux courses alimentaires
72% des salariés disposant de titres restaurant les utilisent aussi pour payer leurs courses alimentaires ;
9% ne les utilisent que pour cela tandis que 26% les consacrent uniquement à régler leur déjeuner.
Moment privilégié ou simple formalité ?
54% des salariés vivent la pause-déjeuner comme un moment qu’ils attendent avec plaisir tandis que 39% n’y accordent ni plus ni moins d’importance ;
52% des salariés s’octroient moins d’une demi-heure de battement déjeuner et 40% entre 30 minutes et une heure lorsqu’ils sont en télétravail ;
En présentiel, cet intermède dure moins d’une demi-heure pour 45% et entre 30 minutes et une heure pour 44%. Les pauses-déjeuner sont donc plus courtes à la maison qu’en milieu professionnel.
Le temps du restaurant
71% des salariés interrogés vont plus ou moins souvent au restaurant le midi. 11% indiquent s’y rendre systématiquement, mais 29% n’y déjeunent jamais ;
Les femmes optent de manière préférentielle pour la formule plat + dessert (52% contre 35% pour les hommes), les hommes étant quant à eux plus nombreux à ajouter une entrée (39% contre 24% parmi les femmes) ;
53% des personnes qui se rendent au restaurant pour déjeuner y consomment de l’alcool, dont 10% de manière systématique.
Le fait-maison plus économique et plus sain
43% des salariés apportent le repas qu’ils ont préparé à la maison, 23% privilégient les formules à emporter et 17% vont à la cantine ;
73% de celles et ceux qui choisissent le fait-maison le font d’abord pour des raisons économiques. 34% estiment également que c’est l’assurance de manger plus sainement ;
54% des répondants ont déjà été incommodés sur leur lieu de travail par l’odeur ou la texture d’un plat amené par leurs collègues. 11% disent vivre régulièrement cette situation.
Avec ou sans les collègues
18% des salariés déclarent déjeuner seuls sur leur lieu de travail et 38% alternent entre solitude et présence de collègues ;
En revanche, 29% partagent leur pause méridienne avec toujours les mêmes collègues.
32% indiquent que déjeuner avec leurs collègues est une obligation implicite dont ils préféreraient se passer ;
Plus de 8 sur 10 (82%) pensent toutefois que la pause-déjeuner est le moment idoine pour renforcer les relations professionnelles.
On parle de tout, et pas que de travail
Pour 56% des salariés, le déjeuner entre collègues est principalement animé par des conversations portant sur l’actualité et la vie quotidienne ;
26% y parlent essentiellement du travail tandis que 15% abordent généralement leur vie personnelle, mais seulement 3% dévoilent leur vie intime.
Enquête réalisée par Selvitys pour Openeat et FLASHS du 29 au 31 mars 2024 par questionnaire autoadministré auprès d’un échantillon de 1 000 salariés âgés de 18 à 64 ans, représentatif de la population salariée française.