Étude diffusée en mai 2022
Après une première enquête consacrée au « poop-shaming » - la gêne d’aller à la selle en différentes circonstances - dans l’espace public, Flashs et Diogène-France ont souhaité, à l’heure d’un retour massif au présentiel dans les entreprises, concentrer leur attention sur l’usage des toilettes dans le cadre professionnel. L’étude confiée à l’IFOP montre que loin d’être frivole ou anecdotique, le sujet révèle les difficultés rencontrées par des millions de salarié(e)s.
Conséquences psychologiques et physiologiques
Absence de WC séparés, hygiène douteuse des lieux, isolation à revoir… Autant de facteurs qui favorisent le « poop-shaming » et les stratégies mises en œuvre pour éviter autant que faire se peut de devoir déféquer sur son lieu de travail. En l’espèce, les femmes sont bien plus affectées que leurs collègues masculins, charge qui n’est pas sans conséquences psychologiques et physiologiques. À l’évidence, beaucoup reste à faire – c’est un enjeu de taille pour les Ressources Humaines – pour offrir aux salariés des lieux d’aisance qui respectent leur dignité et leur intimité.
Les chiffres clés
34% des salarié(e)s disent ne pas avoir accès des WC séparés
55% jugent les toilettes de leur entreprise « sales », 43% « nauséabondes »
53% des femmes sont incapables de déféquer sur leur lieu de travail
30% des hommes sont également dans ce cas
7 Français sur 10 ont déjà utilisé une stratégie pour éviter d’aller à la selle dans leur entreprise
42% des hommes sont adeptes du changement d’étage pour aller à la selle
Cette campagne a fait l'objet de 39 reprises dans les médias. Parmi ceux-ci :
L'analyse complète de cette étude est disponible sur le site de l'IFOP.
Photo : Alexas Fotos